Mon Engagement Politique |
Après
un engagement dans la vie associative, c’est naturellement que je m’intéresse
à la vie politique locale, et mon premier mandat remonte aux élections
municipales de mars 1989. Elu conseiller municipal de la ville de Tinqueux
(Marne) lors de ce premier mandat, je suis ensuite adjoint au maire de
Tinqueux (délégué à la communication) de 1995 à 2001. Entre-temps,
j’adhère au Rassemblement pour la France et participe, en septembre 1999 au
congrès fondateur de ce nouveau mouvement. En
mars 2001 je représente le RPF sur la liste d’union de la droite présentée
par M. Jean-Louis Schneiter aux élections
municipales de REIMS. Elu conseiller municipal de Reims, je suis ensuite élu
vice-président de la Communauté de Communes de l’Agglomération de Reims. J’ai
cessé toute fonction élective le 18 mars 2008. Alain
Dumont |
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Mes premiers mandats (1989 et 1995) et
mon engagement au R.P.F. |
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Une première expérience
C’est
en 1987 que nous nous installons à Tinqueux, près de Reims, et quelques mois
plus tard je rencontre Jean-Pierre Fortuné grâce à un ami commun. Jean-Pierre
Fortuné est adjoint au maire, et au cours de notre conversation, je lui fais
part de mon intérêt pour la vie politique locale. Dans les jours qui suivent,
rendez-vous est pris avec Guy Bazard, alors maire de Tinqueux, et c’est
parti ! Je suis intégré à l’équipe qui va se lancer dans la campagne des
élections municipales de mars 1989 ! |
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Cette
première expérience est fantastique. Rédiger les textes des tracts, trouver
les bons slogans, répondre aux attaques de l’adversaire, coller les affiches,
et le stress du dernier jour dans l’attente des résultats... Une campagne
électorale qui se vit de l’intérieur, c’est inoubliable, et au lendemain des
élections on est déjà en manque, même en cas de victoire. Après
deux tours de scrutin, nous sommes élus pour six ans avec Guy Bazard. |
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Conseiller
municipal, je prends quelques mois plus tard la présidence du GEDIT,
association qui édite le bulletin « Avec Vous Tinqueux », une revue
à parution irrégulière qui avait pour vocation de donner des informations sur
la vie des associations de la ville. Je vais progressivement en faire le
bulletin de la ville de Tinqueux, avec une parution trimestrielle. Ci-contre : Avec Vous Tinqueux n° 24 (septembre 1990) |
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Un
autre projet verra également le jour, c’est l’édition d’un livre sur
l’histoire de Tinqueux. C’est un ouvrage collectif, plusieurs membres de
l’association et les habitants sont sollicités, notamment pour des recherches
documentaires. Je reprends également des textes déjà parus sur l’histoire de
la commune, comme ceux écrits par Madame Paulette Billa, maire de Tinqueux de
1945 à 1983. Dans
un rôle de « rédacteur en chef », j’établis le plan du futur
ouvrage, collationne et réécris les textes afin de donner une cohérence à
l’ensemble, et après plusieurs mois de travail, « Tinqueux, des
origines à nos jours » est publié en octobre 1994 . ci-contre : L’Union du 30 décembre 1994 |
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En route pour une deuxième
aventure
La fin du mandat approche, et Guy Bazard ne se représente pas. C’est Jean-Pierre Fortuné qui décide de reprendre le flambeau et de se lancer dans la bataille pour les élections municipales de 1995. Je l’accompagne avec enthousiasme, et notre équipe est élue dès le premier tour avec… 24 voix d’avance ! Élu adjoint délégué à la communication, ma mission consiste à mettre en place une véritable politique de communication, qu’il s’agisse des supports d’information ou de l’image de la ville. |
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L’Union du 10 juillet 1995
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Ce mandat a aussi
été marqué par le passage au 21ème siècle, et j’ai été chargé de mettre en
place les manifestations spécifiques à cet événement. Avec un groupe de
travail très motivé, cette mission a été accomplie et une manifestation a été
organisée chaque mois de l’an 2000, avec pour point d’orgue un pique-nique
musette au cours duquel a été projeté sur écran géant la finale de
l’Euro-2000 gagnée par les Bleus ! Quel souvenir ! |
Mon engagement politique
Ce
sont les élections au parlement européen, avec la victoire de la liste
conduite par Charles Pasqua le 13 juin 1999, qui m’ont fait comprendre que
l’Europe qui se préparait n’était pas celle que nous voulions. Et lorsque le
Rassemblement Pour la France est né quelques semaines plus tard, j’ai rejoint
ce mouvement sans aucune hésitation. Les quelques
lignes qui suivent sont extraites du préambule de la Charte du R.P.F. adoptée
lors du congrès fondateur des 20 et 21 novembre 1999. Mondialisation, monde
multipolaire, fédéralisme européen et libre-échange radical ne sont pas les
quatre volets d'une irréversible modernité mais les quatre facteurs
d'asservissement progressif de notre pays, de notre peuple, de sa
souveraineté et de sa liberté. Comme l'avait déjà fait le Général de Gaulle
en 1940 puis en 1958, cette œuvre passe par l'affirmation de trois principes
fondateurs sans lesquels elle serait vouée à l'échec. Le
premier principe consiste à défendre sans compromis notre indépendance
nationale. Loin de correspondre à
un repli sur nous, cette affirmation d'une indépendance nationale
intransigeante permettra au contraire à la France de retrouver sa dimension
universelle, en proclamant dans le même mouvement l'indépendance de
l'ensemble des peuples et des nations. Le
deuxième principe est celui du maintien d'institutions solides. La Constitution que
nous avait léguée le Général de Gaulle avait tant de vertus que la Vème
République est d'ores et déjà devenue le plus long régime institutionnel que
la France ait connu depuis la Révolution de 1789, à l'exception de la IIIème
République. Pourtant, par une suite de concessions à l'air du temps et sous
les coups de boutoir de la construction d'une Europe fédérale, la Loi suprême
de notre République a fait l'objet d'une série d'altérations qui sont venues
mettre en cause la solidité même de l'édifice. Le
troisième principe, enfin, est celui de l'indispensable solidarité nationale.
Il n'y a de solidarité
réelle qu'entre les citoyens d'une même Nation, cette entité indépassable
qui, pour reprendre l'expression d'Ernest Renan, n'est rien d'autre qu'un
plébiscite quotidien sur la volonté d'un peuple de vivre ensemble. |
Le Congrès fondateur du Rassemblement Pour la France, les 20 et
21 novembre 1999, a réuni plus de 7.000 personnes à Paris, porte de Versailles
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Que d’espoirs
avec la naissance du Rassemblement Pour la France ! Et pourtant, moins
d’un an plus tard la rupture était consommée entre le président Charles
Pasqua et le vice-président Philippe de Villiers. Quelle joie pour nos
adversaires : le premier parti de droite explose ! Mais nous n’avons
pas baissé les bras car nous savons notre combat juste, et toute notre
énergie doit plus que jamais être mise en œuvre pour la défense de nos
institutions, de notre pays et de nos valeurs. Et même si nous
devons regretter que Charles Pasqua n’ait pas été en mesure de défendre la
souveraineté nationale lors des élections présidentielles de 2002, le R.P.F.
doit apporter son soutien au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin à chaque
fois que celui-ci prendra les mesures courageuses répondant à l’attente des
Français. Après référendum
auprès de ses adhérents, le Rassemblement pour la France devient en 2003 Le
Rassemblement. Doté de structures plus légères, ce mouvement entend
continuer, notamment par la voix de son président Charles Pasqua, à faire
connaître et diffuser les valeurs gaullistes qui ont toujours été les
siennes. |
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Les élections à Reims, et la
création de l’UMP |
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2001, les municipales à Reims Au
cours de mon deuxième mandat à Tinqueux, nous quittons cette ville pour
Reims, et quand arrive l’échéance des municipales, mon engagement politique
me conduit à soutenir la candidature de Jean-Louis Schneiter. Maire
sortant, Jean-Louis Schneiter conduit une liste
d’union de la droite à laquelle le R.P.F. apporte son soutient. ci-contre, article de L’UNION du 26 janvier 2001
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Au deuxième
tour des municipales, le 18 mars 2001, notre liste est élue avec 51,58 % des
voix. Un résultat serré qui dément les prévisions de certains observateurs
qui voyaient Reims basculer à gauche, mais qui résulte sans aucun doute de
l’unité des composantes de la droite républicaine. C’est pour moi un troisième mandat
municipal qui commence. Après l’élection
du maire et des adjoints, le nouveau conseil municipal a désigné ses
représentants dans différents organismes, notamment pour le District de Reims
(composé des villes de Bétheny, Bezannes,
Cormontreuil, Reims, Saint-Brice-Courcelles et Tinqueux), où la ville de
Reims est représentée par 16 conseillers. Le nouveau
conseil de district s’est réuni pour la première fois le 2 avril 2001, pour
élire son président et ses vice-présidents. Au cours de cette
réunion, je serai élu 5ème vice-président. |
Les 59 membres du nouveau conseil municipal de Reims Ci-contre :
Le bureau du nouveau district (L’UNION du 3 avril 2001) De
gauche à droite : Alain Dumont (conseiller municipal de Reims, 5ème
vice-président), Guy Blérot (conseiller municipal
de Reims, 3ème vice-président), Jean-Pierre Fortuné (maire de
Tinqueux, 1er vice-président), Jean-Louis Schneiter
(maire de Reims, président), Jean-Pierre Belfie
(maire de Bezannes, 2ème
vice-président), Bernard Desoize (conseiller
municipal de Reims, 4ème vice-président) et Maurice Benoist
(conseiller municipal de Tinqueux, 6ème vice-président) |
Le district de
Reims s’est transformé en communauté de communes le 1er janvier
2002. Et si l’année
2002 a vu se dérouler au plan national deux scrutins très importants, je ne
m’y suis pas engagé, ni à titre personnel, ni au nom du R.P.F. |
L’association NATION et PROGRES dont je
suis l’un des membres fondateurs, est née le 24 octobre 2002. Elle est
désormais mouvement associé de l’UMP,
nouveau parti de droite où se retrouvent le RPR, DL et une partie de l’UDF. Quant au congrès fondateur de l’UMP auquel
j’ai participé ce 17 novembre, il a vu l’élection sans surprise d’Alain Juppé
à la présidence. J’ai toutefois enregistré avec satisfaction le score de
Nicolas Dupont-Aignan (près de 15% des votants) qui représentait le courant
gaulliste/souverainiste dont les valeurs ont toujours été défendues par le
RPF de Charles Pasqua. |
Une nouvelle missionLa Loi du 27 février 2002 relative à la Démocratie de Proximité prévoit, entre autres mesures, la mise en place de Conseils de Quartier dans les ville de plus de 80.000 habitants et, conformément à cette Loi, le Conseil Municipal de Reims a décidé lors de sa séance du 8 juillet 2002 la création de huit quartiers. Dans ma vie
professionnelle, j’ai toujours été volontaire lorsqu’il s’agissait de tester
une nouvelle organisation ou de mettre en place un nouveau service. C’est
donc tout à fait naturellement que j’ai proposé au Maire de Reims de
participer à la réflexion pour la mise en place de ces Conseils de Quartier. |
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Au cours du 2ème
semestre 2002, avec l’adjointe au maire déléguée, nous avons rédigé une
charte, un règlement intérieur, et les huit conseils de quartier où siègent
des élus, des représentants des habitants, des associations et des
personnalités qualifiées, ont été mis en place pour une réunion plénière qui
s’est tenue le 28 mars 2003. Les huit conseils
se sont ensuite réunis pour leur première réunion en avril, et j’ai été
désigné, avec l’adjointe concernée pour représenter le maire au cours de ces
conseils |
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· Des responsabilités accrues·
Depuis le 1er juin 2003,
je suis désormais Conseiller Municipal Délégué. ·
Outre la délégation concernant les
conseils de quartier, une deuxième délégation m’est confiée au titre des
commissions de sécurité (visite des établissements recevant du public). |
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La présence de deux listes UMP lors des élections municipales de mars 2008, ont ouvert la Mairie à la gaucheMon
3ème mandat s’est donc achevé le 18 mars 2008 |
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